En fonction depuis la fin janvier, le nouveau président de l’ARCEP attend avec impatience la mise en place de la loi Macron octroyant au régulateur des télécoms de nouveaux pouvoirs.
Parmi les nouvelles attributions accordées à l’ARCEP, de nouveaux pouvoirs permettant à l’ARCEP de modifier les contrats d’itinérances et de partages de réseaux des opérateurs.
Dans un entretien au Figaro, si pour Sébastien Soriano, l’itinérance de Free sur le réseau d’Orange était "un patch indispensable à l’arrivée du quatrième opérateur", il souhaite désormais "organiser le sevrage".
Pour lui, "si l’itinérance se transforme en drogue de substitution ce n’est pas bon."
Il estime qu’il faut "aller vers un modèle où, en zone dense, chacun a son réseau et, en zone moins dense, les réseaux sont mutualisés."
Sebastien Soriano n’annonce pas pour le moment de calendrier mais souhaite "commencer le dialogue avec les acteurs", Orange et Free, "dès que le texte de loi aura été examiné par le sénat."
Il annonce d’ores et déjà que ce dernier sera "exigeant mais cohérent avec la faisabilité sur le terrain."
Pour le moment l’ARCEP procède à des tests pour vérifier que Free Mobile a bien atteint ses engagements en matière de couverture 3G. En janvier 2015, Free Mobile devait couvrir 75% de la population en 3G avec son propre réseau.
Dans cette interview, il annonce également qu’un des sujets de préoccupation "est de nous assurer que le quatrième entrant dans le fixe, Bouygues Télécom a bien les moyen de se développer."
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox