Orange et Bouygues se retrouvant alors seuls pour représenter les opérateurs nationaux, la question de la légitimité de la FFT se pose. Ce n’est pas la seule inquiétude qui met en danger l’avenir de l’instance qui se veut défendre les intérêts des opérateurs. La cotisation d’un SFR-Numericable représente plusieurs centaines de milliers d’euros par an de manque à gagner en cotisation.
Si la FFT indique qu’elle dispose encore quelques reserves de trésorerie, pour son actuel président, Pierre Louette, également directeur exécutif d’Orange, la situation est critique :
"Il faut très vite des manifestations de la part de Numericable et de Free. Si aucun des deux ne revient, la FFT ne peut pas survivre."
Les discussions sont déjà en cours pour convaincre l’un des deux acteurs au moins de revenir au sein de la FFT. Déjà l’ARCEP s’est positionnée sur ce sujet estimant qu’elle était "préoccupée par la situation de la Fédération Française des Télécoms. Il est utile que les acteurs du secteur soient représentés dansleur dialogue avec les pouvoirs publics, sur un certain nombre de sujets qu’ils ont en commun : accessibilité, fréquences et santé, etc.".
Elle invite donc les opérateurs "à se montrer constructif sur ce dossier."
Rappelons que Iliad, maison-mère de Free avait quitté la Fédération Française des Télécoms
en 2008 en raison des attaques qu’elle avait subi concernant l’obtention de sa licence 3G. Bien qu’étant l’un des membres fondateur de la FFT, la société avait indiqué ne plus vouloir
"être associée à des concurrent qui lui mènent la vie dure."
En cas de cessation d’activité la Fédération Française des Télécoms laisserait 10 salariés sur le carreau.
Source : AFP
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox