Ils sont nombreux, souvent localisés, s’appellent Nerim, Celeste, Covage ou encore Kiwi Telecom, le marché des opérateurs alternatif est encore méconnu. Ils sont souvent impliqués dans les réseaux d’initiatives publics, sur le marché des entreprises, ou dans des secteurs très restreints. Souvent, ils ne disposent pas de leur réseau en propre, c’est le cas notamment pour Nerim.
Avec la fusion SFR-Numericable, certains estiment qu’il ne s’agit que d’une "simple consolidation", à l’image de Nicolas Aubé, président de l’opérateur Celeste. Pour l’opérateur, il n’y a pas d’inquiétude à avoir, l’opérateur alternatif disposant de son "propre réseau qui représente 50 % de notre chiffre d’affaires", mais également parce que "les discussions ont toujours été complexes avec Completel (filiale de Numericable)." Pour lui, l’essentiel des négociations continuerons "avec Orange ou les Réseaux d’Initiatives Publiques".
Pour le DG de Covage, Jean-Michel Soulier, les conséquences de cette consolidation sont bénéfiques
: "c’est une clarification du marché qui sera positive, car nous saurons mieux ou déployer du FTTH et ou les autres vont le faire." Pour lui, en dehors des zones denses,
"le plan national prend aujourd’hui tout son sens."
Pour autant, il estime qu’il faudra rester vigilant dans les zones non-denses et mutualisées de façon à ce que le duopole "ne se mettent pas d’accord pour que les chantiers prennent du retard ou soient montées dans de mauvaises conditions économiques."
Reste également la question du remède imposé par l’Autorité de la Concurrence. Le réseau DSL de Complétel, filiale de Numericable doit être cédé à un tiers. Ce dernier doit également "proposer aux opérateurs de marché de détail spécifique aux entreprises une offre d’accès à ses boucles locales de fibre optique par le biais d’une offre de gros activée sur l’ensemble des réseaux de SFR et Complétel."
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox