Au registre des bonnes résolutions, certains n’ont pas décidé de ne plus protester contre l’installation des antennes Free Mobile. Les associations de riverains continuent ainsi en 2015, de protester ici et là, contre l’installation de telle ou telle antenne.
C’est notamment le cas à Soisy-sous-Montmorency dans le Val d’Oise en région parisienne. Une antenne installée par Free Mobile le mois dernier à provoqué la mobilisation et les protestations des riverains.
L’association de défense des riverains Adesoisy est montée au créneau : "on ne nous as pas demandé notre avis", raconte son vice-président. Les protestataires reprochent au propriétaire du site "d’avoir loué son terrain inconstructible à un opérateur téléphonique sans aucune concertation avec le voisinage."
Ils sont 125 riverains a avoir signé la pétition pour la supprimer, d’autres ont même porté plainte. En cause, l’éternel débat sur les ondes électromagnétiques. Pour les riverains, l’installation de l’antenne fait perdre à leur habitation "jusqu’à 20 % de leur valeur".
La mairie soutient les actions du collectif et a de son côté refusé le permis de construire associé aux travaux nécessaire à la mise en service de l’antenne. Un arrêté municipal pris par la mairie permet également de retarder la mise en service de l’émetteur même si la municipalité (UMP) reconnait ne pas pouvoir s’y "opposer définitivement ! "
Du coup si cette dernière est installée, elle n’est pour le moment pas branchée.
Free Mobile, n’est pas le seul opérateur concerné contre cette vague de protestation. Les associations anti-antennes se multiplient. Au lendemain de Noël, à Brie-Comte-Robert en Seine et Marne, l’association Ondesm170 était créee pour protester contre l’installation d’une antenne Orange.
A chaque fois, c’est le même refrain :"risques des ondes électromagnétiques", "principe de précaution", "absence d’information sur l’installation d’un antenne" pour au final un discours de la mairie fataliste annonçant une sollicitation de l’opérateur "pour qu’il dépose un permis de construire" que la municipalité "sera dans l’obligation d’accepter." Si a chaque fois les collectifs annoncent être prêt à porter l’affaire en justice, c’est surtout pour eux du temps de gagné, comme s’il s’agissait d’un répis…