Les logiciels de rançon ciblent aussi Android
Si jusqu’alors les logiciels de rançon ciblaient principalement les plateformes Windows, ils s’attaquent maintenant à Android. Ces malware communément appelés « virus gendarmerie » bloquent le système et invitent la personne ciblée à payer une rançon si elle veut accéder de nouveau à son ordinateur et à ses données.
À la différence du système Windows qui peut être attaqué via une simple navigation Internet, le vecteur d’infection sur Android passe par l’installation d’une application infectée. Peu présentes sur le Play Store officiel, les applications contrefaites pullulent sur les App stores alternatifs.
Des systèmes vulnérables par manque de mise à jour
Seulement 1 appareil sur 3 actuellement en circulation dispose de la version KitKat (la plus récente lors de l’étude réalisée en novembre). Dans le détail, environ 10 % des utilisateurs d’appareils sous Android utilisent encore le système Gingerbread, une version publiée en 2010 et dont la dernière révision date de 2012.
Cette situation, entretenue par les constructeurs, qui une fois leurs appareils vendus refusent bien souvent de les mettre à jour, exposent les utilisateurs de ces systèmes obsolètes à des problèmes de sécurité.
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox