Pour lui le constat est simple : "Orange va nettement mieux en 2014 qu’en 2013. Nous sommes à l’offensive."
Le PDG d’Orange qui a fait son show "Hello !",
il y a quelques semaines, revient également sur les 20 ans de la marque et le passage définitif de France Télécom à Orange . Pour lui, Orange,
"est une grande marque mondiale, une des 10 premières dans le secteur des télécoms par le nombre de ses clients et par sa notoriété." Cette dernière est également en train de finaliser la refonte
"des valeurs et des caractéristiques de la marque".
Côté innovation, Stéphane Richard estime que son groupe a "un rôle à jouer, dans l’internet des objets, la voiture connectée et le "mobile banking". Pour lui, "le smartphone est devenu la télécommande de la vie et nous donne une position dans cet écosystème qui peut être très intéressante."
Pour lui, les prix ne devraient plus baisser dans le mobile ayant déjà "atteint des seuils qui commencent à être inquiétants."
Il estime ainsi que la question de la consolidation est nécessaire : "elle est à l’œuvre partout en Europe. La France serait le seul pays ou règnerait le dogme de quatre opérateurs…" Pour lui, "mieux vaut trois opérateurs en bonne santé que quatre dont deux sont malades."
Sur le sujet de Netflix, Stéphane Richard veut dédramatiser la situation :
"Ne faisons pas de Netflix ce qu’il n’est pas. Le produit est un peu décevant. Cela ne va pas révolutionner le monde des médias !"
Concernant sa reprise prochaine sur les boxs d’Orange, son PDG estime que "le tandem Montebourg-Filipetti ayant été remplacé par Macron-Pellerin, il n’y avait aucune raison de faire un blocage. Le fait est qu’Orange n’a pas été le premier"
Enfin sur le dossier de la Neutralité du Net, pour lui ce concept "est un attrape-couillon". Il juge Apple et Android comme des menaces beaucoup plus grandes pour la neutralité du numérique que les opérateurs télécoms. Pour lui, c’est aux acteurs du GAFA qui pratiquent l’optimisation fiscale qu’il faut s’attaquer.
S’il convient qu’il est nécessaire qu’il y ait un standard minimum, il ne comprend pas "pourquoi les télécoms seraient le seul secteur dans lequel on n’aurait pas le droit de faire de la différenciation par la qualité de service ?" Il estime que l’on considère trop les opérateurs comme des constructeurs "de tuyaux qui sont priès de ne pas s’occuper de ce qui se passe après"
Pour lui, "le jour ou le consommateur n’aura plus d’opérateur pour acheter du spectre, construire la 4G et la fibre, il sera bien avancé. Ce n’est pas du débit bridé qu’il aura, ce n’est plus de débit du tout."
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox