Des débits réels éloignés des débits théoriques
Le débit descendant (en téléchargement) médian est de 9,6 Mbit/s pour Orange, 7,2 Mbit/s pour Bouygues Telecom, 6,3 Mbit/s pour SFR, et 4,8 Mbit/s pour Free Mobile (4,8 Mbit/s sur son réseau propre et 4,2 pour l’itinérance). Encore une fois, on notera que les débits réels sont bien moindre que les débits théoriques en 3G annoncés par les opérateurs (jusqu’à 42 Mbit/s).
Le téléchargement de fichiers
En retenant un critère de temps de 60 secondes pour réaliser le téléchargement d’un fichier de 5 Mo, l’UFC-Que Chosir metr constate des différences de performances relativement peu marquées. Les réseaux de Bouygues Telecom et d’Orange se démarquent en étant les seuls à permettre le téléchargement du fichier en moins de 60 secondes dans plus de 9 cas sur 10. SFR et Free Mobile sont en-dessous de ce seuil et nous remarquons une performance identique sur le réseau propre de Free et sur l’itinérance.
L’envoi de fichiers
Le paysage change légèrement lorsqu’on fixe l’attention sur l’envoi de fichiers. Bien que la différence entre le réseau propre de Free et l’itinérance soit toujours présente, l’expérience pour les abonnés de Free reste bonne.
Le service voix
4G : Orange toujours en tête, SFR dernier
Comme sur la 3G, les relevés de l’UFC-Que Choisir sur la 4G mettent en lumière d’importants écarts qualitatifs entre opérateurs. Orange arrive en tête (avec un taux de qualité de 90,2%) devant Bouygues Telecom (84,6%), Free Mobile (78,9%) et SFR (72,1%). Mais les différences sont également géographiques : la qualité de la 4G est en effet corrélée à la taille des villes que nous avons auditées (Aix-en Provence, Bordeaux et Paris). Ainsi, alors qu’à Paris le débit médian en téléchargement est de 35,1 Mbit/s, il tombe à 28,3 Mbit/s à Bordeaux pour chuter à 12,1 Mbits/s à Aix-en-Provence. Cette baisse en débit est constatée, à des degrés divers, chez l’ensemble des opérateurs et illustre, comme l’association le pressentait l’année dernière, une 4G à deux vitesses. Pire, les débits peuvent atteindre des niveaux tellement faibles que la 4G se situe très loin des standards de la technologique, tels que présentés aux consommateurs dans les campagnes publicitaires. Ainsi, à Aix-en-Provence, SFR n’affiche qu’un débit médian de 3,2 Mbits/s, loin du débit théorique de 115 Mbit/s ! Ceci constitue à n’en pas douter un frein à la convergence des usages permise par cette nouvelle technologie.
Contrairement à la 3G où Free les résultats sont plombés par l’itinérance, en 4G Free s’en sort plutôt correctement par rapport aux autres opérateurs sur les différents critères
Le téléchargement de fichiers
Les débits
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Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox