Interrogé sur la casse des monopoles dans le cadre d’une enquête sur les laboratoires pharmaceutiques, le magazine Vox-Pop diffusée hier soir sur Arte, est allé demander conseil à Xavier Niel, patron de Free Mobile, l’opérateur qui a bousculé le marché de la téléphonie mobile depuis 2012.
Amené à se positionner sur la téléphonie mobile, Xavier Niel revient sur son objectif lorsqu’il obtient la 4ème licence mobile :
"Nous ce qu’on a toujours aimé, c’est de ce dire, il y ’a un certain nombre d’endroits ou y’a des monopoles et on est capable d’inventer et de faire des choses différentes. On veut donc rentrer dans ce jeu. […]L’idée c’est de se dire que ces monopoles, on peut essayer de les péter avec un capitalisme dans lequel l’entrepreneur s’enrichit, l’entreprise s’enrichit, mais le consommateur en lui-même fait des économies."
En divisant la facture du consommateur avec des forfaits à 2€ et 19,99 €, Xavier Niel annonce que cette stratégie peut s’avérer néanmoins rentable "avec des marges différentes." Il annonce néanmoins 30 à 35 % d’EBITDA, "y compris pour le forfait à 2€", souvent accusé par la concurrence d’être un forfait proposé "à perte" :
"Si vous voulez pendant des années vous avez payé des forfaits entre 60 et 100 €, alors imaginez, il y a des gens qui ont très bien vécu dessus."
Son constat pour la France : "un ascenseur social qui ne marche pas très bien". Pour lui, le paradoxe des français c’est de "détester les patrons en, général, mais d’adorer leur patron". Il estime que cette spécificité, "peut être bénéfique pour la France qui a besoin de plus de jeunes qui créent leur activité et qui vont bouleverser une activité pour inventer des choses nouvelles et différentes."
Merci à Friliad
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox