De l’autre côté de l’atlantique, T Mobile US joue déjà ce rôle en multipliant les rabais et son PDG, John Legere usant des mêmes stratagèmes de communication que son homologue Xavier Niel. Si le directeur financier d’Iliad reconnait à T Mobile que "ses offres sont agressives", il estime néanmoins que "ses tarifs ne correspondent pas à sa stratégie, ce qui met en cause sa pérennité à terme."
Néanmoins, pour répondre à Stéphane Richard qui "attend le forfait à 2€ aux Etats-Unis, Thomas Reynaud annonce qu’Iliad ne compte pas "faire un copier-coller de Free aux Etats-Unis, on connait les spécificités de T-Mobile."
Avec ses 50 millions d’abonnés mobiles pour T Mobile US contre 9 millions pour Free Mobile, c’est un peu la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf. Certains estiment que le groupe français pourrait se casser les dents en rachetant un opérateur plus gros que lui, mais Free n’est pas tout seul, avec "un certain nombre d’appels de partenaires industriels mais aussi financiers qui sont intéressés." Xavier Niel poursuit ses jours-ci sont tour d’horizon de potentiels coinvestisseurs, notamment a Londres selon les rumeurs. Dans tous les cas, si Iliad pourrait s’endetter pour racheter mobile, les perspectives financières ne sont pas inquiétantes pour Thomas Reynaud : "il y a des possibilités de désendettement rapide si l’offre est concluante."
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox