Numerique et télécoms priorité n°1 du nouveau président de la Commission Européenne
Elu hier à la présidence de la commission Européenne, son élection devrait faire bouger le secteur des télécoms en Europe. Issu du parti Chrétien-Démocrate Luxembourgeois, Jean Claude Juncker a promis de rendre l’Europe "plus concurrentielle" mais aussi plus sociale.
Le numérique et les télécoms sont désormais la première de ses cinq priorités et a promis de s’attaquer au sujet "dès le premier jour de mon élection à la présidence de la commission" . Dans le secteur des télécoms, il devrait donc s’inscrire dans la lignée de ses prédécesseurs et poursuivre le projet de marché unique des télécoms en Europe. Il estime ainsi que la commission devra "avoir le courage de briser les barrières nationales en matière de réglementation des télécommunications, du droit d’auteur et de la protection des données, ainsi qu’en matière de gestion des ondes radio et de droit de la concurrence."
Il s’engage ainsi à permettre aux citoyens européens de "pouvoir bientôt utiliser leurs téléphones mobiles dans toute l’Europe sans avoir à payer des frais d’itinérance." Dans le projet voté par la précédente Commission Européenne, il était question de décembre 2015 pour l’extinction des frais d’itinérance en Europe.
La fin du roaming est un projet sur lequel s’était battu l’ancienne commissaire Européenne au Numérique Neelie Kroes. Pour Jean-Claude Juncker, il est question de "générer 500 milliards d’euros de croissance supplémentaire en Europe dans les cinq prochaines années." Il est ainsi question de la création de plusieurs milliers de nouveaux emplois et de recréer "une société de la connaissance dynamique."
Pour arriver à ses fins, le président de la commission Européenne promet des investissements massifs autour "de projets d’infrastructure dans le très haut débit, en matière de réseaux énergétiques, dans les infrastructures de transport."
Mais pour cela, le tout nouveau président de la commission Européenne devra s’entourer. Le nom d’un française a été évoqué pour reprendre la suite de Neelie Kroes au Numerique. Elisabeth Guigou semble néanmoins privilégier l’énergie ou les affaires économiques.
Sources : Le Monde, linformaticien, Boursorama