Arnaud Montebourg estime ainsi que "dans ce contexte de transition les annonces de Bouygues Telecom confirment que la priorité des opérateurs est la valorisation des intérêts de court terme au détriment des intérêts de long terme."
Lui qui défend depuis plusieurs mois un retour à trois opérateurs, in
citant même à plusieurs reprises Bouygues Télécom à se marier, le ministre a une nouvelle fois été ignoré par les conseils d’administrations des opérateurs. S’ils sont nombreux du côté d’Orange ou de l’Etat à souhaiter un retour à trois opérateurs, Bouygues a annoncé vouloir se battre pour sa survie à quatre opérateurs.
Mais le ministre a déclaré qu’il ne pouvait pas "accepter un secteur en croissance où il y a des destructions d’emplois."
Pour lui, Bouygues avait d’autres solutions avant de lancer ce genre de plan de réductions d’emplois. D’autant que Free et Orange ont manifesté leur intérêt pour un éventuel rachat. Pour Arnaud Montebourg, "les discussions qui existent aujourd’hui peuvent être de nature à donner des solutions alternatives."
Alors que
Martin Bouygues a relancé à demi-mot sa guerre ouverte avec Free estimant qu’il lui faudrait peut-être 2 ou 3 ans mais qu’il détruirait Free, le ministre estime de son côté qu’il est "
loisible à Free et Bouygues de s’entendre enfin, au lieu de se détruire." Il laisse ainsi
"le soin aux dirigeants d’entreprise de discuter le pour et le contre."
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox