Ces derniers craignent que cette fusion ne conduise à la création d’un duopôle SFR-Numericable d’un côté et Orange de l’autre.
Depuis quelques jours, l’affaire du marché des entreprises prends une nouvelle tournure depuis que l’ARCEP a notifié à Bruxelles son intention de ne plus encadrer le marché de gros sur la fibre optique et l’ADSL dans les zones très denses.
Si la décision de la Commission Européenne à ce sujet est attendue pour la semaine prochaine, le 10 juin prochain, cinq opérateurs alternatifs ont saisi cette même commision dans une lettre datée du 23 mai.
Si jamais la commission valide la demande de l’ARCEP, Orange et, dans une moindre mesure, SFR-Numericable ne seraient plus encadrés pour la revente de leur accès à très haut débit aux opérateurs alternatifs dans les grandes villes. Pour les cinq plaignants, parmi lesquels figurent Colt et Nerim, cette demande concernerait "plus de 55 % de tous les accès, […] cela créerait des incertitudes à un moment crucial pour le marché français des télécoms."
Ils réclament ainsi le maintien de l’encadrement des prix en fonction de la bande passante, soit comme au Royaume-Uni et en Autriche, sous la barre de 1 Gbit/s.
Le régulateur français estime de son côté que les opérateurs ont eu le temps pour déployer leurs propres infrastructures au cours de ces 10 dernières années.
A noter qu’Orange représente 63 % du marché des entreprises, SFR,21 % et Numericable, 4 %.
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox