A l’occasion du colloque de l’AVICCA du 13 mai dernier, Maxime Lombardini, directeur général d’Iliad est intervenu sur la table ronde "une autre feuille de route pour le Très Haut Débit ?"
Pour le représentant de la maison-mère de Free, c’est l’occasion de rappeler l’investissement du quatrième opérateur en la matière. Pour Maxime Lombardini"nous avons couvert une bonne partie de la zone dite très dense en fibre FTTH." De même il annonce que Free est en "co-investisseurs de manière quasi systématique sur la zone moins dense des déploiements d’Orange." Ces co-investissements correspondent ainsi à 5 millions de lignes et plusieures centaines de millions d’euros engagés.
Le délégué générale d’Iliad évoque également les perspectives d’investissements de l’opérateur. Maxime Lombardini annonce ainsi qu’il sera également co-investisseur des déploiements de SFR sur la zone AMII
"quand ses déploiements vont prendre de l’ampleur". Il se félicite ainsi que que
"SFR confirme ses engagements sur les 2 millions 300 000 lignes, puisque ce cadre réglementaire du déploiement FTTH en zone moins dense en co-investissement est vraiment un cadre intelligent."
Le délégué général d’Iliad reconnait néanmoins que
"7 ans après le lancement des projets chez les uns, chez, les autres, que le déploiement du FTTH prend plus de temps que prévu. Si l’on reprend les prévisions de l’époque, nous en sommes tous assez loin finalement."
S’il concède que pour le THD "l’appétit est là", il estime qu’il n’est pas non plus "débordant". Maxime Lombardini relève ainsi un effet de "contagion" lorsqu’un immeuble est éligibles. Néanmoins, quand "les logements ne sont pas éligibles, nous n’avons pas des émeutes devant les boutiques".
Face à la montée du câble suite au rachat de SFR par Numericable, le directeur général d’Iliad, invite la DGCCRF, les pouvoirs publics et le ministère de la consommation
"qui se sont beaucoup préoccupés du débit du VDSL dans l’arrêté "débits" à se "préoccuper maintenant de traiter également du câble."
Outre le FTTH, Free mise également sur une autre technologie pour permettre à ses abonnés de profiter du Très Haut Débit. Il estime que l’effort de déploiement doit également être fait sur le VDSL. Pour le représentant de Free
"le déploiement du VDSL au sous-répartiteur […] nous parait être une nécessité pour aller vite."
Pour Maxime Lombardini, "apporter 30 Mbits à 60% des foyers français, c’est possible avec un grand plan de montée en débit qui n’est pas très coûteux, et qui permet d’apporter dans des conditions économiques raisonnables beaucoup plus de débits à beaucoup de monde."
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox