Interrogé par le site touleco.fr, ArnaudAyrolles Président de NAP, dont les enseignes Maison de la Presse et Presse Mag sont affiliées, revient sur le partenariat exclusif signé entre son groupe et Free.
Pour lui, le partenariat avec son groupe permet à Free de faire "un bond en avant dans son offre de proximité" et de "s’exonérer de tous les frais fixes inhérents à un réseau en propre."
Plus encore, il estime que ce partenariat pourrait, à termes, permettre à l’opérateur d’être d’être accessible dans plus de points de vente que ses concurrents : "notre réseau d’enseignes Maison de la Presse et Mag Presse compte 1700 points de vente en France. A titre de comparaison, Orange ne dispose que d’environ 1200 points de vente, SFR de 800 à 900 boutiques."
Si évidemment la souscription via les bornes Free n’est pas le même service qu’une souscription en boutique, la mise à disposition de ces bornes dans ses points de vente est une bonne opportunité pour Free : "un commerce de presse enregistre un trafic énorme de 500 passages caisse par jour."
C’est un partenariat gagnant-gagnant pour les deux groupes, NAP estimant que le trafic de ses points de vente est "un formidable potentiel à condition de diversifier l’offre de lui donner un second souffle".
La possibilité de souscrire un abonnement et de repartir avec sa carte SIM en utilisant ces bornes innovantes lui permet justement d’augmenter la diversité des produits disponibles dans ces magasins. Elles vont même permettre aux points presse de trouver de nouveaux relais de croissance pour palier à la concurrence de la cigarette électronique et à les difficultés de la presse-papier. Il compte trouver d’autres produits pour poursuivre la mutation de ces magasins qui se tournent vers le concept des "convéniences stores" ou magasins de commodités pouvant proposer des produits comme des piles, des jouets ou encore des cosmétiques…
Pour le président de NAP, "ce business de retournement" et "l’adhésion de nos " magasins presse" à ce business", permet à son groupe de tabler "sur un chiffre d’affaires de 200 à 300 millions d’euros d’ici trois ou quatre ans."