Ce serait une catastrophe pour notre cher ministre de l’économie, du redressement productif et du numérique si adepte du "Made In France".
Après des échecs successifs, sur le dossier de SFR et Alstom, l’interventionnisme d’Arnaud Montebourg risque de vite faire parler de lui si ces rumeurs se confirment : l’équipementier finlandais Nokia s’intéresserait de près au franco-américain Alcatel-Lucent.
Hier, la spéculation allait bon train sur le titre d’Alcatel : 16 millions d’actions échangées en seulement 3 heures. En cause, les intentions prêtées au groupe finlandais de vouloir consolider ses positions après la vente de sa partie mobile à Microsoft. Selon un spécialiste, "Nokia dispose de beaucoup de liquidités et pourrait jeter son dévolu sur Alcatel Lucent."
D’autant que le franco-américain n’est pas dans une situation des plus favorable, délocalisant plusieurs sites, en fermant d’autres, l’entreprise est confrontée à un plan social de grande envergure.
Reste que si Arnaud Montebourg sans mèle, le gouvernement français pourrait émettre un avis défavorable ou de poser comme avec Numericable un certain nombre d’exigences en matière d’emploi et d’investissement.
Quant à la fourniture d’équipements télécoms, les quatre opérateurs seraient concernés par ce changement, y compris Free qui travaille avec Nokia pour son réseau mobile.
La faisabilité de l’opération n’est pas encore à l’Etude , certain doutant de la fusion de 4 savoirs faire dans les équipements télécoms. A l’instar de SFR-Numéricable, leurs concurrents, Ericsson et Huawei vont en profiter pour envahir le marche de l’Europe.
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox