A l’occasion de son assemblée générale du groupe diversifié, Martin Bouygues s’est déclaré confiant concernant sa filiale dans les télécoms. Alors que beaucoup estiment que la cession de Bouygues Télécom n’est qu’une question de temps, le PDG du groupe estime en revanche que l’opérateur a "largement de quoi se battre et affronter la concurrence."
Pour Martin Bouygues, l’un des enjeux de l’avenir de Bouygues Télécom passe par janvier 2015 :
"Dieu merci, le nouvel entrant va, dès le mois de janvier 2015 être confronté à la réalité des engagements qu’il à pris auprès du régulateur dans son contrat de licence."
Le PDG du groupe espère donc que cette échéance va calmer le trublion des télécoms. Martin Bouygues n’a donc
pas totalement enterré la hache de guerre avec son homologue de Free, au contraire il fait toujours pression sur l’ARCEP concernant les engagements du quatrième opérateur :
"L’Autorité de la Concurrence a rendu au mois de mars 2013 un avis essentiel sur le sujet, nous avons écrit à l’Autorité des télécoms pour qu’elle nous donne sa position sur cet avis, elle ne nous a pas répondu, depuis le mois de juillet de l’an dernier, nous ne désespérons pas d’avoir une réponse."
Bouygues espère que le marché "aura tendance à revenir dans un état normal". Avec SFR-Numericable bien occupé sur sa fusion, Free avec ses obligations de couverture et Orange qui n’a jamais vraiment cherché à alimenter la guerre des prix, Bouygues Télécom compte profiter de ce laps de temps pour faire son beurre : "nous avons ce qu’il faut pour cela."
Ses atouts ? "Un réseau 4G de grande qualité et un portefeuille de fréquences exceptionnel" et "notre offre de téléphonie fixe à 19,90 €", laquelle selon lui "rencontre un très très vif succès."
D’ici janvier 2015, il reste de longs mois dans un marché animé ou néanmoins tout peut encore se passer.
Source : AFP
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox