Pour Sophie Pelletier co-responsable de l’association Collectif des électrosensibles de France, "c’est un premier pas."
A l’heure la technologie 4G mobile, via l’installation de nouvelles antennes, fait trembler tous les électrosensibles de France, une première personne vient de se faire indemniser pour ses souffrances. La subvention qui lui a été accordée lui servira acheter des instruments de mesure, un baldaquin pour protéger son lit des ondes et un système de protection pour ses vêtements.
C’est la Maison Départementale des Personnes Handicapées de l’Essonne qui a attribué cette subvention à cet homme de 32 ans. Exposé un appareil gérant des champs magnétiques dans le cadre de son travail, depuis plusieurs années, il ne travaille plus ne supportant plus l’exposition à ces ondes, il est en arrêt maladie.
L’électrosensibilité fait pour le moment l’objet de controverse et n’est pour le moment pas reconnue comme maladie. Néanmoins en juin dernier, le gouvernement a envisagé de mettre en place une veille sanitaire. En octobre dernier, une commune des Hautes-Alpes, Saint-Julien-en-Beauchêne avait lancé le projet de créer
un centre "zone blanche" pour les zones électromagnétiques.
Cette première indemnisation pourrait être une première étape vers la reconnaissance de la maladie.
Pour Sophie Pelletier, si "d’autres personnes avaient déjà obtenu le statut de travailleur handicapé en raison de leur électrosensibilité, une subvention pour acheter du matériel de protection, à notre connaissance, c’est une première."
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox