Il y a un mois, Mark Zuckerberg se baladait au Mobile World Congress dans une opération séduction. Le projet fou du plus jeune milliardaire du monde de connecter la planète entière sous le nom de "Internet.org" prenait forme. De grosses marques comme Samsung, Qualcomm, Ericsson étaient déjà partenaire du projet, et la liste tendait à s’allonger. Le jeune patron était en effet convié à un diner réunissant plusieurs personnalités dont Stéphane Richard, PDG d’Orange.
L’objectif d’Internet.org est de connecter 2 à 3 milliards de nouveaux internautes supplémentaires d’ici 2020. Les pays émergents en particulier, faute de smartphones connectés et autres iPhones occidentaux, n’ont un accès au web que très limité.
C’est une drôle de coïncidence, 2014 marque le début d’une rupture du marché du smartphone. La ou les ventes de terminaux hauts de gamme vont s’essoufler, les smartphones low-cost vont voir leur croissance de ventes étonnement monter. C’est la suite logique d’un marché arrivé à maturité : la demande baisse, les gens n’étant pas équipés en smartphones se font de plus en plus rare. La mode du terminal à 800 euros non-subventionnée est révolue. Désormais le marché est de plus en plus inondé de smartphones low-costs aux prix inférieurs à 200 dollars. De quoi satisfaire les 2 à 3 milliards habitant des pays émargeants. De quoi équiper 2 à 3 milliards de personnes d’un smartphone, donc 2 à 3 milliards de nouveaux inscrits Facebook potentiels. Facebook étant désormais plus utilisé sur smartphone (53 %) que sur ordinateur, les démarches de Zuckerberg deviennent plus claires.
Un des projets lancés lors du Mobile World Congress : un programme d’enseignement en ligne pour les étudiants de l’université du Rwanda. Impossible de mettre en place de tels services en réseaux cuivre ou fibre, dont l’installation est trop couteuse pour des pays émergents. Pour pallier à ça, Mark Zuckerberg a imaginé un système sans fil.
Ces zones géographiques étant généralement peu peuplées, le déploiement d’infrastructures de télécoms serait de toute manière inutile. Pour connecter ces zones, le PDG de Facebook veut utiliser des satellites, ce qui n’est pas sans amener aussi son lot de soucis. Comment avoir un signal suffisamment puissant pour parcourir des distances stratosphériques, comment avoir des connexions fiables, alors que les satellites se déplacent constamment ?
Une équipe réunissant des experts de la NASA, ainsi que des employés de l’entreprise anglaise Ascenta, au sein du Connectivity Lab, nom donné au projet par Facebook, sont sur le coup.
L’équipe prévoit des dispositifs capables de voler à environ 20 kilomètres d’altitude pour une autonomie estimée à 30 jours. Le réseautage serait assuré par des lasers transmettant les donnés avec un débit comparable à celui de la fibre optique. Ces "drones" serviraient d’antennes-relais pour distribuer une connexion internet sans fil.
Mark Zuckerberg ajoute que "3 millions ont pu de nouvelles personnes à accéder à Internet ", à l’aide de nombreux partenariat, notamment aux Philippines et en Uruguay.
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