4G : un Français sur cinq a l’intention de souscrire à un abonnement très haut débit
Il y a quelques semaines, une sondage d’Edcom indiquait le profond désintérêt des Français pour la technologie 4G : 9 personnes sur 10 ne souhaitaient pas (où ne savais) souscrire à un forfait LTE. Parmi les raisons évoquées : prix élevés, mobile incompatible, ou le manque d’utilité.
Les choses ont a priori changé ces dernières semaines, et semblent prendre une tournure nouvelle. Le Mobile World Congress 2014 a été le théâtre d’étonnantes exhibitions, plusieurs constructeurs ont dévoilé des terminaux aux prix "entrés de gamme", mais aux caractéristiques intéressantes. PC INpact.com parle même d’"une déferlante de smartphones 4G" : Yezz, Kazam, Archos ou encore Wiko, tous vont arriver avec des modèles compris entre 180 et 200 euros.
On savait que le prix d’un forfait 4G en France avait rapidement chuté grâce à Free Mobile, maintenant c’est au tour des smartphones de voir leurs prix fondres. Cette intéressante combinaison fait voler en éclats le prétexte du prix, et donc pourrait bien améliorer le déploiement de la 4G en France.
Théorie validée par le dernier baromètre de l’économie numérique de l’Université Paris Dauphine, qui révèle une nette amélioration. C’est maintenant un Français sur cinq qui déclare avoir l’intention de souscrire un forfait 4G (21 %), contre environ 11 % en novembre dernier, selon une enquête réalisé par Médiamétrie auprès d’un millier d’internautes de plus de 15 ans. Quand bien même les utilisateurs voudraient s’orienter vers un forfait 4G, ils sont toujours 51 % à indiquer ne pas s’intéresser à la technologie de très haut débit.