Alors que la défense de l’emploi est le leitmotiv du Ministre du Redressement Productif, dans le dossier SFR, Arnaud Montebourg aurait-il changé de fusil d’épaule ?
S’il ne va pas à l’encontre de ses convictions en défendant coûte que coûte Bouygues Télécom dans ce dossier, une note de la direction générale de la Compétitivité de l’Industrie et des Services de Bercy le contredit.
Cette dernière datée du 19 février 2014 annonce qu’une fusion SFR-Bouygues causerait entre 1500 et 3000 suppressions d’emplois contre 1000 à 2000 emplois pour SFR-Numéricable. Un chiffre revu à la hausse. En octobre 2012 ce même service annonçait que 400 à 600 emplois seraient supprimés pour une fusion SFR-Numéricable.
Pour Bouygues ce service considère "que les effectifs dans les fonctions support et les réseaux d’au moins l’un des deux opérateurs pourraient être divisés par deux. "
Au sein de l’éxécutif, les propositions de Bouygues sont prises avec prudence et le soutien de Montebourg à Bouygues avec réticence : "on est en train de soutenir un gars qui va faire un plan social dans deux ans. C’est un dossier explosif."
Malgré les promesses de Bouygues et Numericable, ces experts ne croient pas en la fusion/acquisition sans plan social associé.
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox