22/11
Xavier Niel explique ce que sera le « Super-Free » si Bouygues rachète SFR
Nous vous en parlions en début de soirée, Xavier Niel accordé une interview aux Echos, dans laquelle il tente de démontrer en quoi la candidature de Bouygues serait bénéfique pour le pays et en quoi celle de Numéricable ne le sera pas.
Mais au cours de cette interview, Xavier Niel a également expliqué ce que sera le « Super-Free » si Bouygues rachète SFR. Grace au rachat du réseau de Bouygues et de certaines de ses fréquences. « Notre réseau sera quasiment équivalent à celui de nos concurrents. L’objectif pour le marché et notamment le régulateur des télécoms, c’est d’avoir un bon équilibre entre les opérateurs. Ce sera le cas. », assure le fondateur de Free. Ce dernier n’a pas indiqué exactement quelles fréquences il allait récupérer mais a précisé que « dans le cadre de notre accord, nous achetons à la fois des fréquences 2G, 3G, 4G dans différentes bandes. Le nécessaire rééquilibrage des portefeuilles de fréquences lié à notre arrivée tardive sur le marché sera largement fait. »
Un millier d’emplois seront créés par Free, et le déploiement des technologies très haut débit sera plus rapide
Outre l’intérêt pour le Free et ses abonnés d’avoir un réseau totalement en propre, cette opération sera bénéfique pour l’emploi promet Xavier Niel « Pour entretenir et maintenir au meilleur niveau notre nouveau réseau, il faudra que nous recrutions massivement. On pourrait augmenter nos effectifs de près de 1.000 personnes. »
Xavier Niel a par contre indiqué que rien n’était prévu pour le moment quant à la reprise des boutique Bouygues Télécom en doublon. "Mais ce sont de toute façon des choses plus faciles à organiser ultérieurement", précise-t-il.
Concernant le déploiement du très haut débit, tant mobile que fixe, Xavier Niel explique que « si nous récupérons le réseau de Bouygues, nous allons pouvoir pousser la 4G plus vite, et nos concurrents aussi. Enfin, Orange trouvera deux co-investisseurs solides pour fibrer le territoire»
Et de conclure : « Avec Bouygues, c’est un projet industriel, et l’intérêt de Free rejoint l’intérêt général, ce qui a motivé notre choix. Et n’oubliez jamais, les fusions acquisitions, ce n’est pas mon métier, ma passion c’est Free ! »
Source : Les Echos