Récemment positionné sur le dossier SFR, Martin Bouygues PDG du groupe du même nom, revient sur le projet de rachat par son groupe de l’opérateur SFR.
Interrogé dans les Echos, Martin Bouygues justifie le projet de rachat de SFR par l’arrivée de Free qui
"a profondément destabilisée le secteur. Je suis favorable à la concurrence. Elle est bénéfiques sauf quand elle détruit un marché des emplois".
Un discours que le PDG de Bouygues pourrait regretter s’il ne tient pas ses promesses sur l’emploi, si le rachat de SFR était entériné.
Pour Martin Bouygues, il n’y a pas d’inquiétude à avoir a ce sujet : "nous souhaitons réorganiser l’entreprise sans départs contraints. Nous ne ferons pas de plans de licenciement, nous ne ferons pas de départs volontaires. […] Si nécessaire nous redéploierons certains collaborateurs dans les autres activités du groupe."
Cette fois, l’engagement est pris auprès des syndicats de SFR qui s’inquiétaient d’une réduction d’effectif sans départs volontaires. Il promet également de "réinternaliser une partie de son activité comme les centres d’appels" et de multiplier par deux les investissements du groupe dans le déploiement de la fibre optique
Si Martin Bouygues semble enthousiaste à l’idée de racheter SFR, la question d’un rapprochement avec Free n’a jamais été envisagée.
Concernant les rumeurs de hausse des prix après un passage de quatre à trois opérateurs, le PDG de Bouygues ne croit pas qu’elle s’appliquera en France. Si en Autriche il avait conduit à une hausse des prix de 10%, Martin Bouygues fait confiance à l’Autorité de la Concurrence de demander des contreparties "permettant à Free ainsi qu’aux MVNO de continuer à animer la concurrence sur le marché. Ce que nous ferons aussi."
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox