A l’occasion d’un dîner au Conseil Représentatif des Institutions Juives de France, le président de la République s’est exprimé sur les dangers d’Internet qui "peut aussi servir de déversoir à l’intolérance, à l’injure et à l’endoctrinement" à grande échelle.
Si pour lui, "ce n’est pas l’instrument qui est en cause, c’est la thèse qui est diffusée", chaque acteur de la toile a un rôle à jouer, qu’ils soient des acteurs français ou des fournisseurs de contenus hébergés à l’étranger.
" Si l’on arrive à lutter contre les images pédophiles, nous devons aussi réussir à lutter contre les messages délibérément racistes et antisémites. "
François Hollande a donc décidé de faire du combat contre la cybercriminalité un des sujets importants de son mandat. Pour lui, "Le numérique doit avoir ses règles, les fournisseurs d’accès comme les opérateurs doivent les respecter."
Il a ainsi demandé à un groupe de travail interministériel "de lui faire rapidement des propositions pour améliorer notre réactivité et éventuellement notre appareil répressif par rapport au développement de la cybercriminalité."
De son côté, les Conseil National du Numérique craint qu’en multipliant les situations législatives face à la cybercriminalité, le système législatif devienne "incompréhensible, voire de porter atteinte à notre cadre de protection des libertés fondamentales".
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox