HSBC et Rothschild pour étudier le possible rachat de SFR par Bouygues
Bouygues s’est positionné tardivement sur le dossier SFR. Si Free et Numericable planchent sur le sujet depuis la fin 2012-début 2013, cela ne fait que quelques jours que les rumeurs prêtent à Bouygues Télécom un éventuel positionnement sur le dossier.
Mais premier arrivé ne veut pas dire premier servi, les négociations avec Numericable trainent en longueur et beaucoup prêtent à SFR une stratégie visant à faire monter les prix.
Quand à Free, l’autorité de la Concurrence a déjà formulé ses réticences à la création d’un duopôle Orange contre Free-SFR ne laissant à Bouygues que les miettes du marché de l’Internet fixe.
Bouygues qui est déjà entrain de mutualiser son réseau avec l’opérateur au Carré Rouge, pourrait bien profiter de négociations au point mort avec ses deux autres concurrents. Aucune offre n’a pour le moment été soumise à l’Autorité de la Concurrence indiquait hier Bruno Lasserre
Selon Capital, Bouygues a fait appel hier à deux banques HSBC et Rothschild afin de conseiller l’opérateur sur toutes les opportunités de rapprochement entre le groupe et la filiale de Vivendi.
SFR qui devait initialement être simplement séparé de Vivendi et introduit en bourse se retrouve avec trois groupes de télécoms intéressés. Selon une source proche du dossier, l’opérateur au Carré Rouge devrait faire son choix entre la vente et la mise en bourse au cours du mois de mars.