Couverture 4G : Bouygues Télécom ne peut couvrir les zones frontalières en 1800 MHz
Ce sujet a fait la une de l’actualité des télécoms en 2013, Olivier Roussat au micro de 01 NET Tv est revenu sur "l’avantage" contesté de Bouygues Télécom sur la bande 1800 MHz
Pour le PDG de Bouygues Télécom, Orange et SFR n’ont cas "lever la main" pour solliciter les autorités et pouvoir bénéficier du refarming 1800 MHz de la 2G vers la 4G. Quant à Free, qui ne dispose pas de fréquence 2G, une partie de son spectre 1800 MHz lui sera réattribué il pourra donc lui aussi en faire la demande.
Pour lui, la gronde des opérateurs sur le refarming 1800 MHz est un "scandale" :
"On a accédé à un droit que tout le monde pouvait demander."
Selon lui, entre juillet 2012 date à laquelle Bouygues avait exprimé sa volonté de rénover son réseau et "refarmer" la bande 1800 MHz, et octobre 2013 date du lancement, "les esprits avaient le temps de s’y préparer."
Cette bande n’était donc pas forcément un cadeau pour l’opérateur, surtout compte tenu des contraintes financières imposées.
Cette 4G sur cette bande de fréquence, bien que lui ayant permis de proposer très vite un réseau conséquent comprend néanmoins quelques écueils en zone frontalière. Si à Lille, Nice et Strasbourg et dans la plupart des zones frontalières, Bouygues n’a pu déployer son réseau 4G en 1800 Mhz ces zones étant trop proches des frontières et de fréquences utilisées pour d’autres usages notamment dans les pays voisins. Il en est de même pour les zones proches des bases militaires. Ils ont donc choisi de commencer à déployer la bande 2600 MHz dans ces zones.
Pour le moment, Bouygues annonce ne pas avoir recalculé sa couverture et se refuse de données des chiffres approximatifs de peur d’un procès dans un secteur très pointilleux sur la réglementation.
C’est pour cette même raison que le PDG de Bouygues déclare s’exprimer avec beaucoup de prudence quand il parle "du quatrième opérateur" de peur d’un nouveau procès :
"j’ai déjà une plainte en cours pour diffamation."
Il compare donc avec prudence les services que propose Free par rapport à Bouygues en matière de 4G :
"Je pense qu’avec le nombre de sites, il se trouve que le pari qu’à fait de le quatrième opérateur et de donner plus de fair use avec une couverture moindre."
De ce fait, Bouygues ne baissera pas ses tarifs et n’augmentera pas le fair use de ses forfaits estimant que la qualité de service proposée "est très différente".
"Si on souhaitait de faire du tout illimité" (de fair use) cela mettrait le réseau cellulaire par terre."
Découvrez en vidéo l’intégralité de l’interview d’Olivier Roussat, PDG de Bouygues Télécom