Si Free depuis quelques mois fait pression sur ses deux concurrents pour intégrer cet accord, Maxime Lombardini ayant tour à tour écrit à ses concurrents, à l’ARCEP et à l’Autorité de la Concurrence, dénonçant un accord de mutualisation qui pourrait "déséquilibrer le marché si elle laisse un acteur de côté."
Mais du côté de SFR, on ne l’entend pas de cet oreille. Si on annonce que le contrat n’est juridiquement pas fermé aux opérateurs, Jean-Yves Charlier PDG de SFR estime qu’une mutualisation à trois serait néanmoins très compliquée : "rien qu’à deux opérateurs cela nous a pris plus de 6 mois pour nous mettre d’accord."
Pour Didier Pouillot, consultant à l’Idate "une mutualisation à trois ça peut marcher". Pour lui "tout dépend du rapport que compte faire les opérateurs entre les économies attendues et le temps de la négociation." Mais pour lui ce n’est pas une mutualisation à trois par les opérateurs qui est le plus envisageable :"on pourrait très bien voir émerger un interlocuteur possédant des tours de télécommunications et qui les louerait aux opérateurs" sur le modèle des Data Center.
TDF qui dispose d’une activité en pleine expansion sur la location de toits-terrasses pourrait donc jouer cette carte, intermédiaire entre riverains et opérateurs, une location commune des opérateurs sur chaque toit-terrasse faciliterait grandement le déploiement en zone dense d’un réseau 4G en manque d’antennes et de couverture.
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox