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Faute de concurrents, Bruno Lasserre rempile pour 5 ans à la tête de l’Autorité
Bruno Lasserre devrait être « auditionné par les commissions des affaires économiques des deux chambres en février – épreuve qu’il avait remportée haut la main en 2009 », explique Les Echos. En 2005, c’est en partie grâce à lui que les trois opérateurs historiques ont été condamnés, pour entente, à une amende record de 534 millions d’euros. « Free Mobile doit en partie son existence à l’obstination de Bruno Lasserre, qui n’a eu de cesse de détricoter l’oligopole constitué par Orange, SFR et Bouygues Telecom ».
Il est, par ailleurs, à l’origine du capotage de rachat de SFR par Free. Le trublion ayant failli mettre la main sur l’opérateur au Carré Rouge, si l’Autorité de la concurrence ne s’y était pas opposée. L’Autorité s’est notamment illustré récemment en autorisant l’acquisition du groupe Numéricâble par la société Altice Six, filiale du groupe Altice. Le groupe Altice, déjà actionnaire minoritaire de Numéricâble, est monté au capital du groupe de télécommunications pour en prendre le contrôle exclusif.
A propos de Bruno Lasserre : par décret du Président de la République (publié au Journal Officiel du 27 juillet 2004), Bruno Lasserre, conseiller d’État, a été nommé Président du Conseil de la concurrence à compter du 29 juillet 2004, en remplacement de Marie-Dominique Hagelsteen.
Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et ancien élève de l’ENA, Bruno Lasserre a été le principal architecte de la réforme des télécommunications en France – et notamment de l’ouverture du secteur à la concurrence – successivement en tant que Directeur de la réglementation générale au ministère des postes et télécommunications (1989-1993) puis Directeur général des postes et télécommunications (1993-1997).
Membre du Conseil de la concurrence depuis 1998, il a été nommé à la présidence du Conseil de la concurrence pour une durée de 6 ans, renouvelable.
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox
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