23/11
Petites victoires pour les “anti-ondes-électromagnétiques” à l’Assemblée Nationale.
Les députés EELV porteur de ce texte avait largement allégé leur critères pour que leur projet de loi arrive sur les tablettes des députés. C’est finalement une victoire qui contente tout le monde. Le texte adopté hier par l’Assemblée Nationale sur l’exposition aux ondes éléctromagnétiques a même été salué par le gouvernement, notamment Philippe Martin, ministre de l’Ecologie qui estime que ce texte est un "compromis constructif" et une "première réponse" aux préoccupations des réticents à l’exposition aux ondes électromagnétiques.
Le texte prévoit en outre, l’interdiction de la publicité pour les moins de 14 ans élargie des smartphones aux tablettes.
Les opérateurs devront également proposer des kits "oreillette" compatibles avec la taille des oreilles des enfants.
Les boitiers wi-fi sont interdit dans les crèches et garderies. Dans les écoles maternelles en revanche, le texte à fait machine arrière, Philippe Martin ayant estimé qu’une telle interdiction serait "un réel frein au développement du numérique dans les écoles primaires à un moment où celui-ci est une priorité."
Concernant le déploiement des antennes le texte impose "l’obligation de concertation et de transparence au niveau local". Pour la députée EELV, Mme Abeille, "il s’agit de rétablir le rôle des maires qui avaient étés complètement exclus de la boucle décisionnelle."
Finalement ce texte est surtout parsemé de petites concessions permettant d’avancer sur d’autres dossiers. Le seuil d’exposition aux ondes électromagnétiques n’a pas été développé dans le texte et le "principe de précaution" a été remplacé par le "principe de sobriété".
Pour Fleur Pellerin Ministre Déléguée à l’Economie Numérique a soutenu le texte assurant que "l’équilibre" des propositions n’allait pas freiner "une réelle ambition" du numérique.
Du côté de l’UMP, on estime que le texte "pénalise les zones moins denses du territoire dans l’accès au très haut débit" et va "contre l’innovation numerique". Ces derniers ont donc logiquement voté contre le texte, néanmoins adopté par la majorité.
Le texte doit désormais être examiné au Sénat avant d’entrer en vigueur.