Alors que les enchères autour de la bande de fréquences 700 MHz sont déjà inscrits dans le budget 2015, ni les modalités d’attributions et d’enchères, ni le calendrier de mise en route n’est, pour le moment, précisé. L’État compte pourtant sur 1,4 milliard issu de ces enchères en 2015 pour financer l’armée.
Plus encore à l’occasion de son bilan annuel 2013 et de sa feuille de route 2014, le directeur général de l’ANFR, Gilles Brégant n’aura même pas évoqué le dossier qui préoccupe les chaînes de télévision et les opérateurs télécoms.
Si les uns attendent une compensation et du temps pour basculer l’encodage de leur flux radios, les autres venant de dépenser 3,5 milliards pour les fréquences 800 MHz et 2600 Mhz attendent un échelonnement du paiement des 700 MHz. Télévisions et opérateurs ne semblent pas pressés, sauf Free qui manque de fréquences basses et le gouvernement qui manque d’argent.
Mais selon
les Echos, les trois opérateurs SFR Orange et Bouygues ne verraient pas d’un très bon œil, l’idée que Free récupère ces fréquences en or. Les trois compères chercheraient même à freiner Free Mobile en faisant pression sur Bercy pour lui imposer des contraintes liées à la demande 700 MHz. Selon eux Free ne devrait pouvoir prétendre à cette bande de fréquence que lorsqu’il aura montré qu’il a suffisamment investi et qu’il respecte bien ses obligations liées aux licences 3G-4G.
Selon les obligations de l’ARCEP, l’ensemble des opérateurs devront couvrir 25 % du territoire métropolitain en 4G sur la bande 2600 MHz, 60 % en 2019 et 99,6% en 2027.
Concernant la 3G, Free doit respecter son objectif de couverture de 75 % de la population au 1er janvier 2015 et 90 % de la population en janvier 2018.
Une obligation que Free assure pouvoir tenir d’ici la fin de l’année.
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox