Même l’ARCEP, le gendarme des télécoms, ne serait pas contre un rapprochement : « ça fait partie de la vie d’un secteur. Ce ne serait pas le premier pays où la délivrance d’une nouvelle licence aboutit à la consolidation quelques années plus tard » observe un haut fonctionnaire.
La Tribune explique notamment que Free Mobile a besoin d’un réseau national pour être libéré des contraintes du contrat d’itinérance avec Orange, qui lui « coûte un bras, un demi-réseau par an ! » commente un cadre haut placé de l’opérateur. Le réseau 3G de Free Mobile couvre actuellement « un peu plus de 60% de la population », confie une source interne, et doit atteindre 75% dans un an, selon les obligations de la licence.
Cette licence comprend des obligations de couverture «outdoor» contrôlées par l’ARCEP :
– 27% de la population au 10 janvier 2012
– 75% de la population au 10 janvier 2015
– 90% de la population au 10 janvier 2018
Il convient de noter que Free Mobile est le premier opérateur à respecter ses obligations de couverture 3G dans les délais de la licence. Les trois opérateurs historiques n’ont respecté leurs obligations de couverture 3G qu’après mise en demeure et avec plusieurs années de retard.
Côté 4G, grâce aux investissements réalisés dans son réseau et à l’acquisition de fréquences 4G, Free permet aujourd’hui à ses abonnés le débit théorique maximum le plus élevé : jusqu’à 150 Mbit/s. Accessible dans plus de 1000 communes, le réseau 4G va rapidement croître avec la mise en place de plusieurs centaines de nouveaux sites 4G.
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox