On peut ainsi découvrir les cartes de couvertures des opérateurs, selon les données relevées par les consommateurs sur l’application. Pour le moment, les seules données publiées évaluent la qualité de la couverture du réseau mobile par ville ou par département. L’UFC Que Choisir précise que jusqu’à présent "le système fonctionnait sur la seule base de la triangulation et ne permettait en conséquence une remontée d’informations qu’à partir des lieux où le smartphone captait des ondes provenant au minimum de trois antennes."
Il n’est donc, pour le moment, pas possible d’avoir comme pour l’application
Sensorly d’un suivi précis de la couverture par rue, ou d’avoir des données très précises sur les débits proposés par les opérateurs comme le propose
4G Monitor. Ainsi, les données sont classées en cinq catégories de
"très faible couverture" à
"très bonne couverture" en fonction d’un indice d’intensité de la couverture. Concernant Free Mobile qui dispose d’un contrat d’itinérance auprès d’Orange, on peut regretter qu’aucun distingo ne soit fait entre le réseau propre à Free Mobile et le passage en itinérance Orange.
Selon les villes et départements testés, les échantillons de tests selon les opérateurs sont également très variables. Ainsi en région parisienne, certaines zones classent Free premier sur plus de 700 tests quand les données de ses concurrents ne se basent que sur une dizaine de relevés. L’inverse se produit également, Free disposant de moins d’une centaine de tests dans la commune quand ses concurrents dépassent le millier. C’est le cas notamment à Les Clayes Sous Bois ou à Saint-Germain-en-Laye . À Thiverval-Grignon (78), les données concernant Free ne se basent que sur un seul test.
Concernant les résultats, ils sont également très variables d’une ville à l’autre, même si ses dernières sont voisines. Si dans certaines villes et département, Free est moins bien classé que ses concurrents, dans d’autres comme dans le 20e arrondissement de Paris, il se classe premier.
On peut ainsi regretter le manque de certains éléments comme les débits relevés ou la distinction entre les cartes 3G et 4G pour se faire une idée de la qualité de la couverture des opérateurs. Il est donc difficile de mettre en perspective les données fournies par les opérateurs avec les couvertures réelles constatées sur le terrain.
Néanmoins, depuis aujourd’hui l’application propose également des speedtests et la géolocalisation des données. On peut donc espérer une amélioration significative des cartes publiées par l’Association de Consommateurs
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox