Il y a quelques semaines, le quatrième opérateur avait encore joué les trublions en essayant de s’inviter en temps que troisième homme dans cet accord.
S’il a envoyé une demande à ses concurrents et en copie à l’ARCEP et à l’Autorité de la Concurrence, il semble déjà connaître la réponse de ses concurrents. Bien que "
favorable à partager" le réseau de Free Mobile
"avec qui le souhaite", Xavier Niel semble résigné :
"nous sommes partis pour déployer notre réseau seuls."
En revanche, il annonce qu’il restera vigilent sur les termes de l’accord entre Bouygues et SFR. Il pose ses conditions : "s’il ne concerne que 25 % du territoire, cela nous va. S’il va plus loin, il y a des risques concurrentiels."
Si comme Fleur Pellerin, ministre délégué à l’Economie Numérique, il est favorable à la mutualisation des réseaux, il prévient le secteur que cette dernière "détruira des milliers d’emplois, beaucoup plus que la concurrence" :
"Il faut être cohérent, si on divise le nombre d’antennes par deux, on divise aussi par deux les équipes chargées de leur maintenance", ce qui risque de poser un problème au ministre du Redressement Productif, Arnaud Montebourg…
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox