Cette semaine avait lieu le concours de la meilleure start-up de l’année à l’occasion du salon Le WEB 13 à Paris. Ce rendez-vous annuel est l’occasion de récompenser les trois meilleures start-up mondiales parmi 700 dossiers. Le premier prix, cette année, a été attribué à la start-up Polonaise Intelclinc pour un masque qui permet d’optimiser le temps de sommeil.
Sans surprise, on a pu retrouver dans le jury, Fleur Pellerin ministre délégué aux PME et à l’Économie Numérique, mais également deux Business Angel très investis : Jacques-Antoine Granjon (vente-privée) et Xavier Niel, fondateur de Free.
A cette occasion les deux hommes ont livré
au Nouvel Observateur leur vision de l’entrepreneuriat en France :
Pour Xavier Niel, le rôle du gouvernement "s’ils veulent aider l’entrepreneuriat, c’est de supprimer un maximum de législations et de simplifier au maximum la création et la gestion d’entreprise."
Pour lui, ces "lourdeurs françaises" sont une perte de temps pour l’entrepreneur qui pour des histoires administratives passent moins de temps à s’occuper de son entreprise : "ce n’est pas parce qu’un entrepreneur a déposé tous les documents que son entreprise va marcher". Pour lui, un entrepreneur doit avant tout passer du temps "à développer son produit".
Ces lourdeurs conduisent parfois au déménagement d’entrepreneur français dans la Silicon Valley au motif que "un bon dossier à Paris lèvera peut-être 10 % de moins que dans la Silicon Valley".
Amené à s’exprimer sur l’internet dans 10 ans, Xavier Niel estime que d’ici une décennie, on assistera à "l’internet des choses" comme " le réfrigérateur qui va comptabiliser le nombre de canettes de Coca et va en commander automatiquement dès qu’il n’y en a plus beaucoup."
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox