Nokia, équipementier de Free Mobile renonce à racheter Alcatel-Lucent
Alors que la vente de la partie "terminal" de Nokia à Microsoft est sur le point d’être finalisée, le groupe finlandais annonce avoir renoncé de racheter l’équipementier français Alcatel-Lucent.
La vente de la partie "terminal" à Microsoft rapportera environ 3,8 miliards d’euros à Nokia et environ 1,6 milliard d’euros en licence sur ses brevets.
Une levée de fonds importante qui permet notamment à Nokia Solutions & Network, désormais principale activité de la marque, d’avoir une certaine marge manœuvre dans ses perspectives d’investissement.
L’équipementier de Free Mobile avait apparemment des vues sur Alcatel-Lucent. Mais selon le Wall Street Journal, cette piste de rachat et fusion d’Alcatel Lucent avec NSN aurait été abandonné "après avoir envisagé plusieurs options en relation avec l’équipementier télécom français".
Le rapprochement entre NSN et Alcatel-Lucent aurait permis de pouvoir recoller avec le duo de tête dans les équipements télécoms fixes et mobiles, le suédois Ericsson, n°1 mondial et l’ogre chinois Huawei.
Mais la fusion des deux structures aurait eu de graves conséquences pour l’emploi du fait de doublon dans les activités de NSN et d’Alcatel-Lucent. Il pourrait néanmoins être intéressé par une cession d’Alcatel à NSN de la partie "accès mobile".
Du côté de l’équipementier français, on a également balayé cette idée de fusion : " de toute façon Alcatel-Lucent est en pleine restructuration, il faut redresser le groupe, le temps n’est pas aux discussions de fusion."
Le mois dernier, à l’occasion du colloque de l’ARCEP, Maxime Lombardini, délégué général d’Iliad avait également écarté l’idée de travailler avec Michel Combes, PDG d’Alcatel-Lucent. Hier, les salariés se sont mobilisés pour dénoncer la violence des plans sociaux successifs.
Source : La Tribune