En cause un dégraissage massifs des contrats des trois opérateurs Orange, SFR et Bouygues et une activité en perte de vitesse de 400 à 500 millions d’Euros sur leur chiffre d’affaires 2013. Les "Call Centers" ont dû faire des économies sur les salaires qui représentent sur 80 % des coûts de fonctionnement.
D’après le président du SP2C, Laurent Uberti c’est un effet Free Mobile :
"Free a été une bombe pour nous, ils ne sont pas coupables, mais c’est un constat : leur arrivée a provoqué un véritable tsunami dans notre secteur."
Le syndicat met en exergue les ambitions d’Orange, SFR et Bouygues qui délocalisent à tour de bras leur Call Center en Afrique ou la main d’oeuvre est deux fois moins chère.
Pour Laurent Uberti, " la délocalisation des centres d’appels est irréversible."
Le ministère du Redressement productif a aussitôt réagi, estimant "ne pas avoir des chiffres aussi élevés." Il aurait au contraire convenu, au mois de juillet, avec les opérateurs, une augmentation de 60 % à 70% de la part des salariés en centres d’appels en France.
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox