La Fédération Française des Télécoms, qui intègre la plupart des opérateurs mobiles à l’exception de Free, a réagi ce soir pour contester les conclusions de l’étude le l’UE.
La FFTélécoms regrette ainsi que l’étude en question n’ait pas été communiquée en même temps que les quelques chiffres mis en avant. « En l’état, les conclusions tirées par la Commission le sont sur la seule base de deux tableaux de synthèse présentant des données datant de 2011 dont la source, pour le premier est erronée, pour le second, n’est pas indiquée. Par ailleurs, aucune indication n’est fournie quant à la méthodologie précise suivie par cette étude. Celle-ci soulève pourtant des questions, dès lors que la comparaison avec le secteur alimentaire est réalisée, pour le secteur des télécoms, non sur la base d’un indice faisant référence, mais à partir d’exemples ponctuels des tarifs supposés d’un opérateur par pays. »
Pour contrer l’étude de la Commission, Européenne, la FF Télécoms a ressorti trois autres études, qui montrent que les tarifs en France sont parmi les moins chers. Ces études ont cette été réalisées après l’arrivée de Free Mobile, et donc après que les tarifs aient fortement chuté en France.
Les études et les commentaires de la FFTélécoms
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L’étude Arthur D. Little publiée en novembre 2012, intégralement disponible, montre que le prix d’une offre standard de téléphonie mobile (appels et SMS illimités, accès Internet jusqu’à 3 Go) est de 20€ par mois – contre 38€ en Grande-Bretagne, 42€ en Allemagne, 50€ en Italie et 67€ en Espagne.
La FFTélécoms estime enfin que « le secteur européen des télécoms se caractérise par de fortes disparités économiques, réglementaires et fiscales qui rendent les comparaisons hasardeuses – surtout en l’absence d’une méthodologie explicite. En tout état de cause, le marché unique des télécoms ne se construit pas à coup de données datées, partielles, voire partiales, à l’origine parfois inconnue. Une réflexion efficace sur le cadre réglementaire le mieux adapté ne peut s’appuyer que sur des données économiques rigoureuses, consensuelles et transparentes, permettant d’en tirer des conclusions constructives pour le développement des investissements, de l’emploi et de la filière numérique en Europe. »
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox