Le site suisse Bilan.ch a réalisé une interview de Xavier Niel,
au siège social de Free à Paris. Pour la presse économique helvétique, la France est vue comme un pays où il est difficile de réussir. Le fondateur de Free parait donc atypique vu de l’autre coté des Alpes, aussi bien de par le développement de ses affaires que par son discours, à contre-courant de celui de nombreux chefs d’entreprises. Xavier Niel explique par exemple que
« l’impôt sur le revenu en Suisse pour un Suisse est supérieur à l’impôt français. Je perçois de gros montants de dividendes, donc je paie beaucoup d’impôts, mais cela n’atteint pas les fameux 75%, même si je considère cet impôt comme une imbécillité. »
Xavier Niel se défend également d’avoir fait de Free un opérateur low cost : « Vous avez l’impression d’être dans une société low-cost ici, au cœur du huitième arrondissement de Paris ? Vous trouvez que c’est low-cost d’avoir nos plates-formes de relation abonnés à côté de la place de la Concorde ou nos laboratoires de recherche dans un hôtel particulier du XVIIIe siècle ? ».
Et d’emmener les journalistes dans le saint du saint, à l’étage où sont conçues les Freebox « Vous voyez, ici, c’est ma chaise au milieu de notre équipe de chercheurs 100% internes. Ici, nous concevons tout le hardware de notre Freebox et quelques équipements de notre réseau. Nous sommes un des seuls opérateurs du monde à créer ses équipements jusqu’à ses propres circuits.
C’est ce qui nous permet de faire des choses différentes, comme d’intégrer un lecteur Blu-ray dans la box, d’avoir intégré le wi-fi ou le CPL (la distribution d’internet dans le foyer par le réseau électrique) bien avant tout le monde. Ou de penser à utiliser la «french touch» en demandant à Philippe Starck de dessiner notre box. C’est l’innovation qui fait Free, pas le low-cost !"
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox