Free, SFR et Orange à nouveau accusés de « contrefaçon de masse » par les syndicats du cinéma
Après avoir déjà lancé en décembre 2011 une procédure judiciaire contre les opérateurs, cinq syndicats de producteurs et distributeurs de cinéma ont relancé en justice FAI et moteurs de recherche pour obtenir le blocage des sites de streaming et de téléchargement illégal.
Orange, SFR, Free, Google et Yahoo sont ainsi accusés de permettre « la transmission de la contrefaçon de masse » en autorisant les sites à référencer « des centaines de milliers de liens illicites ».
L’avocat des professionnels du cinéma, Christian Soulié a ainsi annoncé que la procédure engagée en 2011 contre Allostreaming et Alloshowtv a été étendue aux sites Fifostream et Dpstream. Les syndicats déplorent une situation qui « évolue en permanence ». « Les sites changent de noms, bougent de pays et créent des sites miroirs ». Ils réclament ainsi le blocage complet de ces sites et leur déréférencement des moteurs de recherche.
FAI et moteurs de recherche ont plaidé de leur côté pour la neutralité du net et la liberté sur la toile. Selon l’avocat d’Orange, « la défense du droit d’auteur doit se concilier avec d’autres droits tout aussi fondamentaux comme la liberté d’expression ». La justice devra trancher d’ici fin septembre.