« L’émergence du Free To Play nous a demandé de faire une énorme réorganisation en interne. C’est une autre façon de penser le jeu. Un jeu est suivi 24h/24 sur la façon dont il est pensé, comment réagissent les joueurs, pour proposer aux joueurs des nouveaux containt, des promotions et améliorer l’expérience de jeu. On a des personnes qui sont dédiées pour travailler sur la communauté par jeu, on appelle ça des GMM. Ils travaillent sur les promotions, les nouveaux update, ce qui ne fonctionne pas dans le jeu et ce qui pourrait être optimisé. Après, on va s’adapter aux joueurs. Pour nous, la communauté, c’est hyper important. C’est la base de notre communication, c’est pour ça qu’on a 10 millions de fans sur Facebook»
Il y a une dizaine de jours, un bug avait touché le mode multijoueur de Modern Combat2, une défaillance qui avait tout de suite été remontée à Gameloft :
« Tout de suite, on a activé nos leviers et on est rentré en contact avec vous, sur Univers Freebox, sur Facebook, sur Twitter. En général, les informations remontent jusqu’au responsable marketing, jusqu’à moi, et je réponds en direct aux utilisateurs, pas via un Community Manager. On a parfois un peu de retard, le temps de corriger le bug, mais on réagit le plus rapidement possible. »
Il n’est pas rare non plus qu’un jeu qui ne plaît pas, pour telle ou telle fonctionnalité, soit modifié avant d’être remis en téléchargement après de nombreuses remontées négatives d’expériences utilisateurs.
Ci dessus : les salles de réunion Gameloft au coeur de l’open space
Une proximité des utilisateurs indispensable pour assurer le succès des jeux
Dans ce mode de jeu, Gameloft a besoin de nombreux retours pour s’adapter à son public. Le « social Gaming » est très important pour l’éditeur :
« L’avantage de ces plates-formes, Freebox ou digitales, si un jeu ne vous plaît pas, les gens peuvent s’exprimer rapidement, sur les réseaux sociaux, les plates-formes ou sur les sites comme Univers Freebox. C’est la qualité du jeu qui fait que le jeu ou marche ou non. Comme c’est du Free to Play, si le jeu ne plaît pas, c’est très facile de le désinstaller de ta Freebox et tu ne reviendras pas. Il faut que l’utilisateur soit tout de suite dans l’univers, pour déjà jouer gratuitement et si ça lui plaît, nous donner un peu d’argent, pour qu’on puisse continuer à développer des jeux. »
Pour Hugues Ossart, la communauté Freebox est très particulière dans les retours que peut avoir Gameloft sur ces jeux :
« La communauté Freebox est très forte. Quand quelque chose va, ils le disent, quand quelque chose ne va pas, ils le disent aussi. Nous, on préfère être en relation avec une super communauté comme Freebox pour pouvoir nous dire : tu n’aimes pas ? Tu nous le dis et c’est à nous de corriger nos erreurs pour offrir la meilleure expérience possible. »
Ci dessus : dans la salle de pause, une antiquité du jeu vidéo : Street Fighter, juste indémodable…
Gameloft attentif aux factures qui explosent.
Gameloft reste un développeur de jeux vidéo à vocation commerciale et qui se financent aussi par le Freemium, l’achat d’options ou de bonus «une faible partie des joueurs va dépenser de l’argent. La proportion varie d’un jeu à l’autre. Un large choix de pack/items appelés « achat intégrés » est proposé aux joueurs, de valeurs variable (1€ à 40€). C’est grâce à cette proportion de joueurs effectuant des achats intégrés, que le jeu peut vivre. Le succès d’un jeu est lié à la qualité de l’expérience proposée et au plaisir que le joueur a à y retourner régulièrement : cela est d’autant plus vrai pour les jeux freemium. »
Gameloft reste néanmoins à l’écoute des utilisateurs qui pourraient involontairement, ou par les abus de leurs enfants faire exploser leurs factures :
« On est très à l’écoute de ces abus. Sur Freebox, il existe un code d’achat et un code parental et un plafond d’achat. Au-delà d’un certain montant dépensé sur une période donnée, le jeu se bloque. On a des alertes qui peuvent être remontés. On est très à l’écoute des consommateurs qui nous contactent . On reçoit des appels ou des mails de Freenautes, qui nous indiquent une facture Free anormalement élevée. On enquête pour voir si ce n’est pas quelqu’un qui veut se faire rembourser ses achats. Si on détecte une anomalie, on essaye d’organiser des remboursements au cas par cas dans les plus brefs délais. »
Le problème du déménagement
Vous étiez également nombreux à nous faire remonter des problèmes de pertes de jeu en cas de déménagement ou de changement de box, là encore, il est possible de contacter Gameloft :
« C’est vrai que c’est embêtant, car tu peux perdre ton jeu ou ta partie. Quand on a ce type de demande là, on travaille tout de suite avec Free pour que le jeu puisse être retéléchargé gratuitement. Vous pouvez contacter Free, ou Gameloft sur Facebook, Twitter, ou par mail à contact.france@gameloft.com
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