On découvre ainsi un Xavier Niel investisseur dans les start-ups, mais aussi généreux donateur ou encore nouveau venu dans le gotha parisien. Extrait :
Ses bébés start-up. Xavier Niel n’apporte pas que de l’argent aux sociétés high-tech dans lesquelles il investit. «Il nous a prêté des locaux et nous rejoignait régulièrement pour dîner et nous conseiller», se souvient par exemple Jonathan Benassaya, cofondateur de Deezer. Pour ses poulains, le patron de Free ouvre aussi son carnet d’adresses. De passage à Paris l’an passé, le créateur de l’application américaine de paiement mobile Square a ainsi pu rencontrer au pied levé les patrons des principales banques françaises grâce à Niel. «Xavier m’a envoyé un e-mail un ¬dimanche soir à 2 heures pour un rendez-vous le lendemain matin à 8 heures, raconte Jean-Laurent Bonnafé, le DG de BNP Paribas. Nous dormons peu tous les deux.»
Mais les jeunes sont parfois ingrats. Après avoir financé son développement, Xavier Niel s’est ainsi fâché l’an passé avec Dominique Leca, le créateur d’un très ingénieux gestionnaire d’e-mails, Sparrow, devenu la cible de tous les géants de la Silicon Valley. Le motif de cette brouille ? Au printemps, Leca a voulu à tout prix rejoindre Facebook qui lui ¬offrait un pont d’or personnel, quitte à céder Sparrow à vil prix. Actionnaire à 28%, Niel ne s’est pas laissé faire, mais a dû consentir à vendre la société à Google pour plus de 15 millions d’euros. Une vraie déception, lui qui voyait en Sparrow le futur rival mondial de Gmail.
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox