Le FMI (Fonds monétaire international) a invité ce mardi la France « à instaurer une plus grande concurrence dans le secteur des services pour augmenter la compétitivité de son économie » rapporte Reuters.
Le FMI se base sur son dernier rapport concernant la France et dans lequel il est pris l’exemple de l’arrivée de Free sur le marché du mobile. Le fonds note que la baisse des tarifs engendrée par l’arrivée du nouvel opérateur a permis "d’améliorer le pouvoir d’achat des ménages tout en baissant le coût des intrants pour d’autres secteurs", ce qui aura des bénéfices sur l’emploi.
Cette nouvelle étude sur Free Mobile, partagée par l’OCDE et la Commission européenne, aurait dû cette fois-ci mettre tout le monde d’accord. Mais Arnaud Montebourg l’a contesté invoquant les "risques de l’augmentation de la concurrence, qui sont parfois destructifs et qui empêchent finalement les entreprises d’investir". Selon le ministre du redressement productif, estime que l’économie numérique "repose sur des investissements qui seront en grande majorité financés par de l’argent public (alors que) nous préférerions qu’ils soient financés par les opérateurs privés qui vont en faire l’usage", à savoir les groupes télécoms.
Avec cet encouragement du FMI a plus de concurrence dans les services, il devient donc de plus en plus difficile pour Arnaud Montebourg de défendre sa position, les dernières études et enquête (
comme celle de l’ARCEP), montrant que l’arrivée de Free dans le mobile a eu des effets bénéfiques, que ce soit sur l’investissement et à plus long terme sur l’emploi.
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox