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Free Mobile : L’intervention de la DGCCRF fait suite à la plainte de l’UFC Que Choisir
La Tribune est parvenue à obtenir de nouvelles informations concernant la saisie de documents chez Free Mobile qu’Univers Freebox vous dévoilait mardi. La DGCCRF avait deux raisons différentes pour intervenir auprès de Free Mobile, soit la vente à perte concernant le forfait 2 euros, soit les problèmes de débits qui touchaient les abonnés Free Mobile.
Selon la Tribune qui rapporte une source proche du dossier, « l’enquête ne fait suite à aucune plainte d’opérateur concurrent. Elle porte sur le bridage de Free Mobile, pas du tout sur le forfait à 2 euros » et fait suite à la plainte déposée par l’UFC Que Choisir de janvier dernier contre la société Free Mobile pour pratiques commerciales trompeuses. L’association de consommateurs se fonde sur les résultats d’une étude qu’elle a réalisée fin 2012 et qui montrait une très mauvaise qualité de l’itinérance Orange chez Free Mobile.
Free avait dénoncé cette étude, la qualifiant de « partielle et partiale, opaque ». L’opérateur indique que « de nombreuses études, notamment celle de l’Arcep, ne nous classe pas trop mal en qualité de service, juste en dessous du troisième opérateur, voire au-dessus dans certains domaines. Et si ça ne marchait pas, on le saurait ! » et d’ajouter « qu’on n’a pas l’impression d’avoir massivement porté atteinte aux intérêts des consommateurs ces derniers mois. »
Selon La Tribune, Free est « ouvert au dialogue et prêt à prendre des engagements à l’égard de la DGCCRF, qui décidera si elle donne des suites à l’enquête ». Le journal économique rapporte également les propos d’un haut fonctionnaire de Bercy qui indique que cette enquête est « une enquête parmi d’autres, une suite logique de la plainte », et n’aurait pas été demandée par Arnaud Montebourg
Pour rappel, l’UFC Que Choisir avait déjà porté plainte pour des problèmes de débit en 2006-2007, dans le fixe cette fois. Free avait été condamné à 100 000 euros et 40 000 euros de dommages et intérêts à payer à l’UFC Que Choisir. L’affaire doit passer prochainement en appel