Le département Recherche Etude et Veille de la Hadopi poursuit ses analyses des pratiques de téléchargements, échanges et partages de biens culturels.
La Hadopi a publié hier une analyse des pratiques de partages en ligne au cours des 30 dernières années. Il en ressort que les partage de bien culturels sont fortement influencés par les évolutions technologiques et se révèle en forte croissance au cours de ces 10 dernières années.
La Hadopi note ainsi quatre phase dans l’évolution des pratiques de partages la première correspondant à l’apparition de la VHS et de la cassette audio (1980-1985) et le partage de proximité (amis et famille). La periode 1986-1998 se traduit par l’arrivé du compact disque et DVD, les prémices d’internet. Entre 1999 et 2006, le MP3 et la généralisation de l’internet en ADSL, conduisant à l’accès à la culture à distance et le partage de bien culturel sur internet. Enfin depuis 2007 le début du très haut débit, du wifi, de l’internet mobile, des livres et de la télévision numérique. La culture à la demande se développe sur des nombreux supports a distance. Les partages sont facilités dans de nombreuses sphères proches ou à distance.
Si l’accessibilité aux biens culturels a été favorisé par les nouvelles technologies les dépenses en bien culturels a baissé depuis 2006 quand les dépenses en équipements technologiques suivent une croissance exponentielle.
La Hadopi note également que depuis les années 2000 la part des dépenses en biens culturels à largement diminué entre 1995 et 2011 passant de 48 % à 31 %. Pour autant, cette baisse de dépense en biens culturels a été compensé par des dépenses en accès aux bien culturels : FAI, télévision de rattrapage, applications… Les nouvelles technologies entraînent un renouvellement constant des dépenses relatives plus importantes en équipement et en accès.
Pour autant la Hadopi note que tous les biens culturels ne sont pas impactés de la même manière par les évolutions technologiques. Les supports musicaux, journaux et les revues périodiques comme la presse magazine sont fortement impactés alors que le cinéma et les jeux vidéos continue de progresser dans les dépenses des ménages.
Enfin, la Hadopi constate que les ventes numériques explosent aux dépends des ventes physiques. Des ventes numérisées qui réduisent les coûts de production mais qui facilitent également le partage après achat.Le consommateur fait également plus difficilement la différence entre un bien acquis légalement et un bien piraté puis acheté sur une plateforme.
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