« Le modèle Free était en marche, alimenté par la machine à innovation de Rani Assaf, le directeur technique de la société. Tous les 3 mois, un nouveau service était offert aux abonnés sans jamais être facturé et sans jamais que le seuil des 30€ ne soit franchi : magnétoscope numérique dans la box, wi-fi nouvelle génération, disque dur en ligne, routeur LAN, FTP local, autant de services qui sont devenus des standards du marché parce que Free les a proposé sans les facturer à ses clients […] Mais première entorse visible à la philosophie des débuts, si le prix facial restait à 30€, la Freebox Révolution rajoutait 5€ par mois d’abonnement, soit une augmentation de 17% ».
Pour argumenter l’idée que Free a renié ses origines, Benoît Felten s’appuie notamment sur la dégradation de la qualité des connexions, les ralentissements sur Youtube et sur le fait que le service Replay, « sensément gratuit pour les abonnés est devenu payant presque tout le temps ».
« La transparence n’est plus une arme que Free peut utiliser »
Si Iliad, maison-mère de Free et Free Mobile, est numéro 1 dans le haut débit et dans le mobile en terme de recrutement avec plus de 800 000 nouveaux abonnés dans le mobile et plus de 110 000 abonnés dans le haut débit fixeau 4ème trimestre, il ne faut pas que le trublion du net se repose sur ses lauriers, au risque que les « geeks ou non, expriment fréquemment et violemment sur les réseaux sociaux leur frustration et leurs intentions d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus… abondante ».
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox