Tout le monde veut faire payer Google, les éditeurs de presse en ligne, les fournisseurs d’accès internet (Free), le moteur de recherche a du soucis à se faire tant ses opposants sont nombreux.
C’est surtout au tour de l’industrie musicale de monter au créneau à l’occasion du MIDEM (Marché International du Disque et de l’Edition Musicale à Cannes.
Jean Noël Tronc, directeur général de la SACEM a estimé qu’il fallait prendre exemple sur le modèle de la "Taxe Google" proposé par les éditeurs de presse en ligne, pour défendre le modèle économique de la musique contre les "géants de l’internet" : « Si la presse pense faire toute seule son lobbying à Bruxelles sur la taxe Google, ça ne passera jamais ».
La SACEM propose la construction d’une « plateforme européenne, une coalition qu’on appellera la +creative coalition+ avec un agenda, quatre-cinq propositions »
La SACEM qui renégocie son contrat avec Google concernant les recettes publicitaires pour les ayants-droits de la musique,a subi une première défaite. Pour visiblement faire pression sur l’organisme français, Youtube n’affiche plus les publicités dans les clips des maisons de disque depuis le 19 janvier.
Lundi, Pascal Nègre, président d’Universal Music France, avait menacé de supprimer tous ses clips de Youtube si la publicité n’était pas réactivée et invite ses confrères à faire de même :
«Je pense que ca pourait être le cas de tous les producteurs de cette table »
Avec 30 millions de visiteurs unique par mois et permettant un visionnage gratuit et illimité, Youtube est devenu le premier diffuseur de musique sur la toile. Un succès peu rentable pour l’industrie musicale. Le meilleur exemple vient de la chanson "Gangnam Style" qui, avec plus d’un milliard de vues, n’a produit que 8 millions de recettes publicitaite dans le monde.
En France la musique gratuite ne représente que 14% du chiffre d’affaire des industries musicales. Un chiffre en hausse mais «insuffisants » pour Denis Ladegaillerie, président du label Believe.
La ministre de la Culture, Aurélie Filipetti, a confirmé à l’occasion de son passage au MIDEM, la création d’une "Mission Musique" dont l’objet sera : « "de mettre en cohérence le fonctionnement du ministère de la culture et de la communication avec celui de la musique. Aujourd’hui, les grands acteurs de l’internet doivent participer au financement de la création, comme dans les années 80 on a mis à contribution les chaînes de télés pour pré-financer le cinéma. »
Fleur Pellerin était également de la partie et de son commentaire, préférant aider l’industrie musicale à se transformer plutôt que de le subventionner :
«Nous sommes en train d’évoluer vers des modèles plus stables, plus fiables, qui vont redonner de la valeur aux contenus, que ce soit la musique, le cinéma, la BD, déclarait-t-elle au Monde dimanche 27 janvier. Il nous appartient de trouver des outils qui monétisent les contenus. Ainsi, il est important de travailler sur tout le domaine de la relation au public, au marketing et aux liens avec les fans. »
La France attaque donc le géant du net par tous les fronts, les manifestants de l’histoire, ne diront pas le contraire : « Ce n’est qu’un début, continuons le combat…»
Sources : Le Monde , l’Expansion, Le Figaro
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