Free Mobile : Des études attendues sur la nocivité des antennes.
Après des années de conflits avec les opérateurs de téléphonie mobile, la Ville et l’agglomération Plaine Commune avaient dû capituler en novembre 2011. Cependant les effets de l’exposition des ondes sur la santé sont toujours d’actualité. Michel Rebay, adjoint au maire chargé de l’environnement souhaite avoir la même application des niveaux d’exposition en banlieue qu’à Paris.
Mardi prochain, les résultats d’une étude sur les niveaux d’émission d’ondes électromagnétiques des antennes-relais seront dévoilées en réunion publique à la mairie de l’Île-Saint-Denis . Pendant un an, 3 cabinets ont mesuré 135 lieux sensibles à l’exposition d’ondes : les écoles, les crèches, les PMI, les centres de santé et là où se concentrent les populations fragiles.
Avec ces résultats, les collectivités se prononceront sur l’arrivée de la 4G, ainsi que le déploiement d’une quarantaine d’antennes Free mobile sur deux ans dans toute l’agglomération. S’en suivra des discussions avec les opérateurs télécoms. Michel Ribay, n’est pas contre leur déploiement mais désire de la qualité d’émission contre un niveau minime d’exposition.
Ainsi, la conclusion des études menées pourra être comparée avec les mesures effectuées sur Paris et en Seine-Saint-Denis. En 2006, un arrêt du Conseil d’Etat avait rejeté la demande en justice de la ville de Saint-Denis qui voulait empêcher l’implantation d’antennes à moins de 100 mètres d’un établissement sensible.
Aujourd’hui, les représentants des 8 villes de Plaine Commune espèrent avoir ce que le maire de Saint-Denis n’a pas pu obtenir.
Source : Le parisien