L’Avicca répond à Free sur son vaste plan visant à améliorer le débit des freenautes
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L’Avicca a mal digéré le communiqué de presse récent d’Iliad annonçant son engagement dans la fibre optique.
N’est-ce pas Free qui avait ironisé sur les propos malheureux de France Telecom à propos de la "mamie du Cantal" qui n’aurait pas les mêmes besoins qu’un geek à Paris ?
Comme si cela ne suffisait pas, Free précise que ses initiatives se font "sans taxes et avec peu d’argent public". Evidemment, il n’est pas très difficile d’écrémer les zones rentables en fibrant les grandes villes et de laisser les collectivités supporter la quasi-totalité des coûts dans les opérations dites "NRA-MED". Ces dernières payent la collecte en fibre, les nouvelles armoires, les fourreaux, le brassage des lignes, l’électricité et même une indemnité aux opérateurs pour qu’ils consentent à venir installer leurs DSLAM… Pour traiter quelques dizaines ou centaines de lignes, il en coûte entre 120 et 200.000 euros de travaux, contre quelques milliers d’euros d’équipements. Plusieurs centaines d’euros par ligne, donc par foyer, est-ce "peu d’argent public" pour une commune ou un département rural ? Ces frais ne sont pas répartis sur les 40 milliards de chiffres d’affaires des opérateurs privés, mais prélevés dans les impôts locaux !