Cet après midi, à l’Assemblée Nationale, la Ministre de l’Economie Numérique, Fleur Pellerin, est revenu les plans sociaux annoncés par SFR et Bouygues Télécom. La Ministre a mis en cause les nombreuses taxes auxquelles ont été soumis les opérateurs ces dernières années (COSIP, augmentation de la TVA, financement de la fin de la publicité sur France Télévisions, etc.)
"Ces plans de départs volontaires inquiètent fort légitimement de très nombreux salariés, mais, si nous en sommes là aujourd’hui, c’est parce que le secteur des télécoms a été soumis à un empilement de taxes et à une réglementation fluctuante, pour ne pas dire erratique, au cours des dernières années" a estimé Mme Pellerin devant les députés. Précisons que si une partie de ces taxes ont été absorbées par les opérateurs, une autre à été répercutée sur les abonnés. C’est ainsi que depuis 2011, le forfait Freebox a été augmenté de 2 euros. Une augmentation qui a également touché les autres FAI.
La Ministre a également pointé du doigt Free Mobile, suivant ainsi les arguments des opérateurs mobiles historiques : "L’arrivée sur le marché du quatrième opérateur de téléphonie mobile a été gérée par le précédent gouvernement sans aucune réflexion sur ses conséquences en matière d’emploi"
Et de préciser : "En 2012, le chiffre d’affaires des opérateurs va baisser de 10%, et, là encore, c’est l’emploi qui va être la variable d’ajustement. Eh bien non, nous ne l’acceptons pas, parce que le secteur des télécoms est particulier, il est réglementé et protégé de la concurrence internationale Dans ces conditions, le gouvernement ne tolérera pas que ce secteur détruise ou délocalise des emplois. »
Un train de mesures (non détaillées pour le moment) a également été annoncé pour septembre afin « d’éviter la casse sociale et de relancer les investissements, de réconcilier l’intérêt des consommateurs et celui des salariés »
Source : AFP
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox