Demain matin aura lieu la rencontre des principaux opérateurs (Orange, Free, SFR et Bouygues Télécom) avec les ministres Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin. L’objectif de cette réunion est resté vague, la convocation indiquant qu’il s’agit « d’évoquer avec eux la situation du secteur de la téléphonie mobile depuis l’arrivée d’un quatrième opérateur sur le marché ».
La Tribune a cependant obtenu quelques précisions de la part de sources proches du dossier. L’objectif des ministres serait ainsi « de mettre la pression sur l’ARCEP » ce qui aurait un impact direct sur la décision concernant la terminaison d’appel, que Free négocie actuellement avec les autres opérateurs. Cette même source affirme également que les ministres vont demander un nouvel audit à l’ARCEP pour vérifier si Free Mobile respecte bien ses obligations de couverture (ce serait donc le 4ème audit !)
Une autre source, toujours interrogée par
La Tribune, croit également savoir que le gouvernement envisagerait
« de remettre à plat la loi Châtel et ainsi alléger les contraintes des opérateurs à l’égard des consommateurs »
Enfin, concernant le financement de la relocalisation des hotlines en France, Arnaud Montebourg aurait évoqué l’idée d’une hausse de 10 centimes par mois sur la facture des abonnés.
Même si tout cela reste pour le moment du conditionnel, il semble que le consommateur serait le grand perdant de cette « réorganisation de la filière des télécoms » voulu par le Ministre du redressement productif. Malgré les annonces de suppression de postes, cette filière engrange d’importants bénéfices. Il serait alors malvenu de faire supporter par les abonnés (en diminuant les contraintes des opérateurs à leur encontre ou en augmentant l’abonnement), la réorganisation d’un secteur qui est très profitable et dont les licenciements annoncés ne sont justifiés par rien d’autre que le maintien des marges.
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox