Dans son document de référence publié jeudi, Iliad doit légalement présenter les risques que pourraient subir ses activités. C’est ainsi que sur la partie mobile, il évoque celui lié à l’interruption du contrat d’itinérance avec Orange, comme ce dernier y avait déjà fait allusion. « Le Groupe a signé avec Orange France, le 2 mars 2011, un contrat d’itinérance pour l’accueil des abonnés Free Mobile sur les réseaux 2G et 3G d’Orange France. L’interruption du contrat ou la défaillance dans l’exécution du contrat d’itinérance est susceptible d’avoir des effets substantiellement négatifs sur les objectifs, les résultats et la stratégie du Groupe. » est-il indiqué.
Pour autant,
Les Echos tempèrent ce risque puisque Stéphane Richard a indiqué au journal économique :
"S’il y a une décision que je ne regrette pas depuis deux ans, c’est bien d’avoir signé l’itinérance avec Free". Selon HSBC, les revenus sur six ans de l’itinérance pourraient s’élever à 2,4 milliards d’euros au lieu du milliard attendu initialement.
Dans le même document, Iliad évoque également les risques liés à d’éventuels retards dans le déploiement de son réseau. « Des retards dans l’obtention des autorisations et la réalisation de ces travaux pourraient ralentir le plan de déploiement et se traduire par des pertes d’exploitation importantes. Ces retards de déploiement sont susceptibles de mettre le Groupe en risque au regard de ses obligations contractuelles avec ses principaux partenaires et de ses obligations réglementaires de couverture fixées par les décisions de l’ARCEP, autorisant la société Free Mobile à utiliser des fréquences pour établir et exploiter des réseaux radioélectriques de troisième et de quatrième génération ouvert au public. »
Free Mobile parle également des problèmes de saturation du réseau et indique « qu’une défaillance et/ou une saturation dans les réseaux de communication électronique mobile et/ou dans les systèmes d’information du Groupe pourraient rendre les services indisponibles et impacter négativement les recrutements d’abonnés, l’image, la situation financière et les objectifs du Groupe. »
Enfin, le dernier risque évoqué par l’opérateur est celui lié à l’usurpation des cartes SIM, qui sont envoyées par courrier. « Le Groupe doit maîtriser les risques opérationnels liés à la livraison des cartes SIM et des terminaux mobiles à ses clients. S’il ne parvenait pas à répondre aux attentes de ses clients, le Groupe pourrait voir sa situation financière affectée. Le Groupe court le risque d’être victime d’opérations frauduleuses visant à bénéficier des services de l’opérateur sans payer les sommes dues, ce qui nuirait au chiffre d’affaires, à la marge, à la qualité des services et la réputation du Groupe. » indique le document de référence 2011.
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox